mardi 19 août 2008

Voili voilou pour le moment! J'espère que ces petites nouvelles vous satisfont et je vous embrasse tous très fort, à très bientôt! xxx

Balade à la Cité des Jeunes, centre de formation professionnelle encadré par les Frères salésiens – dimanche 17 août 2008






Journée détente-basket ! Sympa... Avec les filles (Lola et Caro) et Laurent (un mécano marseillais qui bosse pour Action contre la faim) nous avons alterné entre séance d’étirements, Bharata natyam (forme de danse classique indienne pratiquée par Caroline, qui nous a d’ailleurs régalé avec sa performance de l’Histoire de l’Eléphant) et jonglage. Pendant ce temps-là, deux équipes de 6 ou 7 s’affrontaient sous les paniers. Ponctuée d’une promenade au bord d’un étang et d’une rencontre avec un père salésien décidé à nous faire apprécier les vols de canards sauvages, cette journée fut bien agréable.

Compétition de karaté en vue de la sélection nationale : les 9, 10, 16 et 17 août 2008







Mon club porte le nom de Budo Collège. Nos compétiteurs ont terminé les premiers dans de nombreuses catégories. Ce sont des mecs vraiment biens, qui m’ont tout de suite intégré dans l’équipe. J’ai beaucoup aimé les temps de prière, avant chaque journée de combat (kumité), entassés à 20 dans un placard tout en longueur de 9 m2 ! Vous pourrez trouver une photo avec une bonne partie de la clique et des photos de la compète !

Un dimanche à Kipushi






Dimanche 10 août, nous nous sommes rendus à Kipushi pour la journée. Ville fascinante de par sa diversité – et sa complexité.
Nous avons commencé par nous baigner dans la piscine municipale, entourés par des jeunes d’une quinzaine d’années venus dépenser leur argent récolté pendant la semaine, en bière et en photographie souvenir. J’étais contente de pouvoir nager et avec Raph (un ami de Gwen qui travaille également dans son ONG de déminage) nous avons aidé Ben Hur à perfectionner sa brasse.
Puis nous sommes allés dans ‘Le Désert de Kipushi’. Ancien dépotoir de la Gécamine et diverses sociétés minières ; nous foulions des tonnes et des tonnes de déchets toxiques dans lesquels les enfants du quartier se laissaient tomber lourdement pour s’animer au rythme des tonneaux et des roulés boulés. Terrorisant. Un désert sans vie que l’acide conserve ainsi, feintant une authentique nature aux teintes saturées. De retour à Lubum, direction la kermesse où nous avons passé la soirée – terrain vague jonché de bars dans lesquels on peut déguster michopo (chèvre à mastiquer avant de recracher) et shikwang (pâte de manioc enroulée dans des feuilles de bananier) et doté d’une scène accueillant les plus grands chanteurs congolais.

Célébration de clôture de la campagne de peinture murale des femmes lamba à Makwacha : samedi 2 août 2008






Trois tilapias enchevêtrés partageant la même extrémité, deux aloes, bras dessus bras dessous accueillant des colombes de la paix, des losanges, des traits, des palmiers colorés : les trois jours passés à Makwacha le week-end dernier ont rompu notre quotidien citadin, serein mais désabusé. La journée du samedi s’est plus ou moins bien passée ; a bien commencé, s’est mal terminée. Organisation laissant à désirer et mécompréhension totale ne font pas bon ménage. Ainsi va la vie et d’aucuns ont tout de même été satisfaits de la journée ; il est certain qu’instigateurs de l’événement, notre omniscience a exacerbé de piètres défauts qui auraient pu s’oublier. Ambiance surréelle ne mérite point d’explication plus poussée.